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du 19 au 22 décembre 2016 (semaine 52)
 


- 22 décembre 2016

LES VOEUX DE NOEL -
LE POURQUOI ET LE COMMENT DE LA REFORME
Fabrefab texte intégral

En réalité, Dieu a choisi de naître petit parce qu’il a voulu être aimé. Voilà comment la logique de Noël est le renversement de la logique mondaine, de la logique du pouvoir, de la logique du commandement, de la logique pharisienne et de la logique de la causalitéou du déterminisme.

C’est à cette lumière suave et imposante du visage divin du Christ enfant que j’ai choisi comme sujet de notre rencontre annuelle la réforme de la Curie Romaine. Il m’a semblé juste et opportun de partager avec vous le cadre de la réforme, mettant en évidence les critères de conduite, les pas accomplis, mais surtout la logique du pourquoi de chaque pas qui a été réalisé et de ce qui sera accompli.

En vérité, il me vient ici spontanément à la mémoire l’ancien adage qui illustre la dynamique des Exercices Spirituels de la méthode ignacienne, c’est-à-dire : réformer ce qui est déformé, conformer ce qui est réformé, confirmer ce qui est conformé et transformer ce qui est confirmé.

Il est certain que, dans la Curie, le sens de la ré-forme peut être double : avant tout la rendre con-forme “à la Bonne Nouvelle qui doit être proclamée joyeusement et courageusement à tous, spécialement aux pauvres, aux derniers et aux marginalisés” ; con-forme “aux signes de notre temps et à tout le bon que l’homme a atteint”, pour “mieux aller à la rencontre des exigences des hommes et des femmes que nous sommes appelés à servir” ;

En même temps il s’agit de rendre la Curie plus con-forme à sa fin, qui est celle de collaborer au ministère propre du Successeur de Pierre[8] (« cum Ipso consociatam operam prosequuntur » dit le Motu proprio Humanam progressionem), ensuite de soutenir le Pontife Romain dans l’exercice de son pouvoir singulier, ordinaire, plénier, suprême, immédiat et universel[9].

En conséquence, la réforme de la Curie Romaine est ecclésiologiquement orientée : in bonum et in servitium, comme l’est le service de l’Evêque de Rome, selon une expression significative du Pape saint Grégoire le Grand, reprise dans le troisième chapitre de la constitution "Pastor aeternus" du Concile Vatican I : “Mon honneur, c’est celui de l’Église universelle.

Mon honneur c’est la solide force de mes frères. Je me sens vraiment honoré quand, à aucun d’eux, n’est nié l’honneur qui lui est dû” (source : .VIS) >>suite>>>

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