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Les Églises orientales
Index biographique


 
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De O à Z    

 

 
Octave Auguste, premier empereur romain (63 av. JC-14 ap.JC)

Fils adoptif de Jules César, Octave arrive au pouvoir lors les guerres civiles qui suivent l'assassinat de ce dernier. Il reçoit le titre d'Auguste, César-Auguste, et devient l'image de celui qui restaure la paix, fait grandir la prospérité et respecte les traditions. Grâce à son ami Mécène, est le protecteur des arts et des lettres, au point que le « siècle d’Auguste » est synonyme d'un temps culturel mythique.
Origène (185-252)
Né en Égypte, En 215, bien que très jeune, il succède à Clément d'Alexandrie à la tête de la Didascalée à l'École théologique d'Alexandrie (école catéchétique)1. Il se signale dès lors par une rigidité de principes et de mœurs il perdit son père, martyr décapité en 202. Il fréquente la Didascalée, l'École théologique d'Alexandrie.. En 215, il succède à Clément d'Alexandrie à la tête de la Didascalée. Il se signale dès lors par une rigidité de principes et de mœurs.
 




Origène a été l'un des plus grands théologiens de l'école d'Alexandrie, quoique certaines de ses positions théologiques aient pu être controversées au temps des grandes controverses christologiques qui opposèrent les Alexandrins à l'école d'Antioche. Il est l'auteur du schéma corps-âme-esprit, et le grand chef de file de la gnose chrétienne. "Origène d'Alexandrie est réellement l'une des personnalités les plus déterminantes pour tout le développement de la pensée chrétienne." (Benoît XVI-25 avril 2007)
    Pantène (saint) (+190)
Il est sans doute d'origine sicilienne. En 180, il est chargé par le patriarche d’Alexandrie, de la direction de l'École d'Alexandrie qu’il transforme en centre intellectuel de la chrétienté orientale. Il réforma et organisa son programme d'études depuis les sujets purement théologiques jusqu'à la plupart des branches de l'activité humaine. On lui attribue, lors de sa réforme, la promotion de l'alphabet grec en remplacement des caractères démotiques difficiles et antiques, ce qui conduisit en définitive à l'établissement de la nouvelle langue copte, dernière phase de l'ancien égyptien. Sa carrière d'éducateur à l'École Catéchétique fut interrompue par le patriarche Demetrius I qui le désigna pour mener une mission chrétienne aux Indes. II ne l'accepta qu'après avoir trouvé un successeur et ce fut le plus brillant de ses élèves : Clément d'Alexandrie. Fête le 7 juillet.
Pompée (106 av.JC-48 av-JC)
De ce grand général romain, l'histoire aura surtout retenu qu'il fut vaincu par César à Pharsale. Pompée s'enfuit alors en Égypte où il est assassiné sur les ordres du roi Ptolémée XIII.
   
    Ptolémée (90-168)
C'était un astronome et astrologue grec qui vécut à Alexandrie. Il est également l’un des précurseurs de la géographie . Ptolémée fut l’ auteur de plusieurs traités scientifiques , dont deux ont exercé par la suite une très grande influence sur les sciences islamiques et européenne .
Sévère d’Antioche (saint) (459-538)
Patriarche d'Antioche de 512 à 518. A cette date, il est déposé par Justin Ier l'empereur byzantin et s'exile en Égypte. Après l'échec d'une réconciliation sous le patronage de Justinien en 531, il est condamné par un concile à Constantinople en 536, malgré la protection de l'impératrice Théodora. Les homélies de Sévère nous documentent sur la liturgie alors en usage à Antioche et son évolution, la topographie religieuse de la ville, ainsi que la société urbaine et sa vie quotidienne, montrant d’ailleurs les limites spirituelles et morales qu’y rencontre encore la prédication chrétienne. Il en va de même pour le diocèse oriental dans son ensemble, où la correspondance du patriarche et diverses sources parallèles font état de résistances païennes, d’évangélisation toujours nécessaire, de dissidences religieuses, notamment juive et manichéenne, et d’oppositions dogmatiques bien localisées. - fête le 8 février
   
    Tamerlan (1336-1405) et les Mongols
Timour-Beg ou Timour-Leng (le Boiteux), connu en français sous le nom de Tamerlan est le fondateur du second empire mongol. Dévot musulman et féroce à l'égal des anciens Mongols, il a rompu la tradition chinoise et celle des vieux empires turcs. Au régime mongol du Yassak, du gouvernement civil séparé de l'Église, ce qui permit l'expansion de l''Église d'Orient, il substitue le droit divin, la théocratie du Coran. Il se fait consacrer dans la ville sainte musulmane de Samarcande. Partout où il passa il détruit les communautés chrétienne. Il attaque la Perse, saccage Bagdad et l'Irak. En Arménie, en 1387, il fait enterrer vifs les chrétiens et jusqu'en Inde, à Delhi, en 1398, où il massacre 100.000 prisonniers.
Théophile d'Alexandrie (+ 412)
Patriarche d'Alexandrie en Égypte, de 385 à 412. Il était un ardent défenseur de la foi définie par le symbole de Nicée. Avec le consentement tacite de l'empereur, il parvint à extirper d'Égypte le paganisme en détruisant les temples païens et la bibliothèque du Sérapéion, en 391. Le rôle qu'il joua dans la querelle origéniste et son attitude à l'égard de saint Jean Chrysostome lui ont valu d'être jugé sévèrement par les historiens. Après avoir été quelque temps du côté des origénistes, il changea brusquement d'attitude, ce qui lui valut de devoir aller s'expliquer à Constantinople, où une cinquantaine de moines avait cherché refuge. Théophile arriva entouré de vingt-neuf évêques égyptiens, réussit à gagner à sa cause des personnages influents de la cour impériale et prit les devants en citant lui-même, en 403, saint Jean Chrysostome, causant ainsi l'exil du patriarche de Constantinople.
   
    Théodose Ier, empereur byzantin (347-395)
En 380, il adhéra au symbole de Nicée, devint l’ardent défenseur des chrétiens et à Thessalonique, il publia l’édit (dit édit de Thessalonique) suivant : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Les empereurs Théodose, pour l’Empire d'Orient et Gratien, pour l’Empire d'Occident, tous deux chrétiens, élèvent le christianisme au rang de seule religion officielle et obligatoire par l'Édit de Thessalonique. Il fit condamner l’arianisme lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381
Thomas Parambil (XVIIème s.)
Au même moment où une église syriaque catholique se constituait au Proche-Orient, une fraction importante de l’Eglise malabar d’Inde, catholique depuis 1550, se tournait vers le patriarcat syriaque orthodoxe d’Antioche, afin d’extirper l’influence latine et de renouer avec ses origines syriaques. Ainsi, profitant du déclin de la domination portugaise en Inde, des indiens malabars sous la conduite de l’archidiacre Thomas Parambil, accueillirent en 1665 l’évêque syriaque orthodoxe de Jérusalem Mor Grégorios à bras ouverts. Ils passèrent au patriarcat syriaque orthodoxe (de rire syriaque occidental) et se placèrent sous sa juridiction. Aujourd’hui, ils constituent une Église semi-autonome. En 1930, une partie de cette Eglise devint catholique, tout en gardant le rite syriaque.
   

Temple romain de Garni en Arménie
  Trajan, empereur romain (53-117)
Né à Séville en Espagne, il est le premier empereur non-italien en 98. En Orient, en 106, il crée la province d’Arabie, il lance une importante opération en Perse contre les Parthes et il établit son quartier général à Antioche. Son armée s'empare aussitôt de l'Arménie et de la Mésopotamie. En 116, il défait Khosroes Ier et s’empare de Ctésiphon, la capitale parthe. Mais à cause de nombreuses révoltes il doit quitter l'Assyrie et tout l'Orient est en feu.Il décide de faire marche arrière quelques jours avant sa mort le 11 août 117. Vis-à-vis des chrétiens, il publia ce qu'on appelle "le rescrit de Trajan" qui n'était pas une loi, mais qui supposait des lois antérieures et en fixait l'interprétation. Il se contentait d'appliquer le droit romain en ce qui concerne le culte à l'empereur, en particulier dans la zone sensible des frontières orientales. En ce sens les lettres de saint Ignace d'Antioche et la correspondance de Pline le Jeune, sont très significatives.
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