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Les Églises orientales
Index biographique


 
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De J à N -    

Jacques Baradée (+ 578)
Moine syrien monophysite, il fut évêque d'Édesse en 541 grâce à l'impératrice Théodora qui soutenait les monophysites. Il parcourut l'Asie mineure, l'Arménie, la Mésopotamie et la Syrie ordonnant prêtres, diacres, évêques et constituant ainsi une hiérarchie parallèle dans la juridiction de l'Église d'Antioche. L'Église syriaque est appelée improprement Eglise jacobite après le schisme de l'Église apostolique d'Antioche à la suite du concile de Chalcédoine (541). Il mourut à Édesse en 578.

   
  Jean Chrysostome (saint) (349-407)
Il était originaire d'Antioche et demande la baptême à 18 ans après avoir mené une jeunesse désordonnée. De 367 à 372, il fréquenta l'Asceterio, l'École théologique d'Antioche, avec un groupe de jeunes, dont certains devinrent ensuite Evêques, sous la direction du célèbre exégète Diodore de Tarse, qui initia Jean à l'exégèse historico-littérale, caractéristique de la tradition antiochienne. Devenu archevêque de Constantinople par la grâce de l'empereur, il tombe en disgrâce sous l'influence des évêques d'Égypte qui ont circonvenu la cour impériale et l'impératrice Eudoxie. Il meurt en exil, à Soukhoumi, dans l'actuelle Abkhazie. "Chacune de ses
  interventions visait à développer chez les fidèles l'exercice de l'intelligence, pour comprendre et traduire en pratique les exigences morales et spirituelles de la foi. Il se souciait d'accompagner par ses écrits le développement intégral de la personne, dans les dimensions physique, intellectuelle et religieuse." (Benoît XVI-19 septembre 2007)  
Jean-Paul II, pape (1920-2005)
Élu pape de l’Église catholique romaine le 16 octobre 1978, il fut un artisan infatigable pour établir le dialogue avec toutes les composantes du monde contemporain et avec toutes les confessions chrétiennes. Il fut très attentif aux Églises orientales. C'est ainsi qu'il promulgua, entre autres, le décret synodal commun pour la promotion de l'unité entre l'Église assyrienne de l'Orient et l'Église catholique chaldéenne en 1997. Il fit également publier des Orientations pour l'admission à l'eucharistie entre l'Église catholique chaldéenne et l'Église assyrienne de l'Orient en 2001. En décembre 1996 au Vatican, il signa avec la catholicos arménien Karekine I une déclaration commune sur la nature du Christ en présence des évêques arméniens venus du monde entier. La déclaration est considérée comme mettant fin aux divergences de l'Eglise Catholique avec l'Eglise Arménienne pendant quinze siècles, mais elle est récusée par une branche traditionnaliste arménienne.
   
    Justinien, empereur (482-565)
Que ce soit sur le plan du régime législatif, de l’expansion des frontières de l’Empire ou de la politique religieuse, il laisse une œuvre et une vision considérables. Sous son règne, l'Empire romain d'Orient connaît un renouveau de puissance politique et de richesse matérielle dont on n'aurait pas cru le vieil Empire capable après les invasions du Ve siècle et la perte de sa partie occidentale. Il veut mettre fin à la lutte contre la Perse, et en 532, après les victoires de ses généraux, il achête la paix qui lui est nécessaire pour réaliser ses objectifs de reconquête en Occident. Face aux dissensions internes des Églises chrétiennes, il tente un rapprochement avec les monophysites, nombreux dans la partie orientale de l’empire (en Syrie et en Égypte), d’autant que les convictions religieuses de l'impératrice Théodora sont notoirement proches des leurs.
Karékine Ier, patriarche-catholicos arménien (1932-1999)
Né en Syrie, il succéda à Vazken Ier, qui avait dirigé l'Eglise pendant près de quatre décennies, sous la contrainte soviétique. La position de Karekine fut inconfortable en tant que chef suprême de l'Eglise. Il ne fut jamais complètement accepté en Arménie même, où un fossé invisible sépare toujours ceux venus de la diaspora des natifs du pays. Son engagement pour l'oecuménismeen fit un président du Conseil des Eglises du Moyen-Orient et pendant 14 ans membre du conseil exécutif du Conseil oecuménique des Eglises. Il a publié de nombreux ouvrages sur la théologie, l'histoire et la littérature. Il fut un pasteur proche de ses fidèles " L'Eglise doit doit labourer le champ du Seigneur. Nous devons sortir, rencontrer les gens dans leurs maisons, leurs usines, dans les villes et les villages. "
   
    Khosro II, empereur sassanide (+628)
ou, en grec, Chosroès. Au début de son règne, il favorisa les chrétiens. Mais en 602, quand le basileus de Byzance, son allié, Maurice Ier, fut assassiné, il commença une guerre contre Rome pour venger sa mort. Ses armées pillèrent la Syrie et l'Asie mineure, il s'avança même jusqu'à Chalcédoine en 608. En 613 et 614, Damas et Jérusalem furent prises par le général Schahr-Barâz et la Sainte Croix fut ramenée en triomphe. Mais bientôt le basileus de Byzance, Héraclius remporte une victoire décisive sur les Perses sassanides à la bataille de Ninive et anéantit l'armée perse. Comme son despotisme et son indolence avaient fait naître une opposition, son fils aîné Shirôyé est proclamé Roi le 25 février 628 et quatre jours après, Khosro II fut tué dans son palais.
Léon XIII, pape (1810-1903)
Il est élu pape le 20 février 1878. Son oeuvre fut importante au lendemain de la disparition des États-Pontificaux en 1870. Ce thomiste est un intellectuel, un diplomate et un défenseur des consciences chrétienne. Son souci des Églises orientales l'a conduit à prendre de nombreuses décisions pour que cesse la latinisation conduite par ses prédécesseurs. Les démarches pour les chrétiens chaldéens dans l'empire ottoman, et la création d'un patriarchat copte en Égypte en sont le témoignage.
   
    Mar Dinkha IV
L'actuel primat de l'Église apostolique assyrienne de l'Orient (depuis le 17 octobre 1976) est le promoteur d'un dialogue très poussé tant avec l''Église romaine qu'avec les autres Églises préchalcédonniennes. - En 1984 Visite officielle du patriarche Mar Dinkha IV au Vatican. et rencontre avec le pape Jean-Paul II. - 11 novembre 1994 Signature au Vatican d'une « Déclaration christologique commune11 » par le pape Jean-Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV. - Le 15 août 1997, le patriarche Mar Dinkha IV et le patriarche Raphaël I Bidawid de l'Église catholique chaldéenne signent un « Décret synodal conjoint pour la Promotion de l'Unité », marquant les progrès du dialogue entre les deux Églises syriaques orientales - 2007 Nouvelle visite officielle du patriarche Mar Dinkha IV au Vatican et rencontre avec le pape Benoît XV
Mesrop Machtots (saint) (361-440)
un moine arménien (362-440), né dans le village de Hatsekats (région de Taron), en Arménie occidentale et créateur en 405 de l'alphabet arménien. C'est pour étendre la foi et le christianisme débutant que Saint Mesrop Machtots crée l'alphabet arménien avec le soutien du roi Vramchapouh. Archakouni de ce fait, l'Arménie culturelle va se constituer et voir le jour En même temps, il est onvaincu que la conversion des païens serait facilitée par la traduction arménienne des Évangiles, qui fut la grande réalisation de sa vie. il c'est l'homme qui sauva son peuple en sauvant sa langue
 
    Néron, empereur romain (37-68)
Un empereur corrompu, souvent meurtrier cruel, impliqué dans de nombreux scandales. Il mena une politique favorable aux régions orientales de son Empire. Il s'impose contre les Parthes qui lui disputent l'Arménie qu'il fait dévaster en 59 Il y impose Tiridate I comme roi, à la suite de quoi cette région connaît une longue période de paix. Nos mémoires sont marquées par l'incendie de Rome. La population romaine désorientée cherchait des boucs émissaires, et bientôt des rumeurs tenait Néron pour responsable. Il lui offrit des coupables dans une religion minoritaire qui prenait de plus en plus de place, celle des chrétiens qui furent jetés aux lions dans les arènes, alors que d'autres étaient crucifiés en grand nombre, ou brûlés vifs, comme des torches, dans ses jardins en fête.
Nestorius (381-451)
Sans doute d'une famille d'origine perse. Élève de Théodore de Mopsueste à l'École théologique d'Antioche, fut désigné archevêque de Constantinople par l'Empereur Théodose II. Durant les trois années que dura son épiscopat, il combattit l'arianisme, mais il fut lui-même accusé d'hérésie et sa doctrine, le monophysisme, fut condamné au concile d'Éphèse en 431. Il quitta sa charge épiscopale, puis fut exilé dans une oasis d'Égypte où il mourut en 451. Durant son exil, il écrivit une lettre aux habitants de Constantinople dans laquelle il affirme son accord total avec la christologie de Flavien de Constantinople et celle de Léon de Rome.
   
  Nino (sainte) (IVème s.)
Son existence nous est connu par Rufin, un historien de la fin IVème s., qui donna quelques détails sur la conversion de l'Ibérie, région intérieure de l'actuelle Géorgie. Une jeune captive chrétienne, esclave à la cour royale de Mzkhéta, non loin de Tbilissi, entraina dans le christianisme le roi païen Miriam. "Au pays des Ibères au delà du Pont Euxin, au IVe siècle, sainte Ninon. Captive chrétienne, elle acquit, par la sainteté de sa vie, un tel respect et admiration de tous qu’elle attira la reine elle-même, dont le fils en bas âge avait retrouvé la santé grâce à ses prières, le roi et tout le peuple, à la foi du Christ." (Martyrologe romain). Fête le 15 décembre.
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