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 La voix de l'Eglise

             Le Pape
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 Nous vous donnons prioritairement les textes du Pape. Nous ne donnerons ici que les extraits des textes principaux, vous indiquant où vous pouvez trouver le document complet. 
 
Les services de la Curie Romaine ou "dicastères" portent des noms différents selon la responsabilité que leur a confiée le Pape : Secrétairerie d'Etat, Congrégations pontificale, Conseil Pontifical, Comité Pontifical. Vous trouverez l'adresse du courrier électronique de chacun aux "Services du Vatican".
 


  Le droit, la foi et le positivisme. 11 novembre 99
  A l'Eglise de Lituanie : l"'agression subtile de la
  modernité " 17 septembre 1999
  L'Eglise catholique demande pardon. 1 septembre 1999
  Message du Pape aux Jeunes. 07 août 1999
  
 Les prêtres, artisans de la civilisation de l'amour. - 1.04.99

et bientôt l'anniversaire du Pape.




Le droit, la foi et le positivisme.
Cardinal Joseph Ratizinger
11 novembre 1999


Le jeudi 11 novembre, le cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été reçu docteur "honoris causa" de la Faculté de Droit de la "Libera Università Maria SS. Assunta" à Rome. Dans son discours d’introduction, il a étudié sur le fond le processus de fragmentation éthique qui touche notre société occidentale, tout comme le relativisme et l'individualisme qui marquent l'esprit de notre époque. Une analyse lucide, mais non pessimiste.

Les thèmes abordés concernent la fin de la métaphysique qui conduit au positivisme, la désintégration du temps, remplacé par les formes instables du temps de liberté, l’utopie marxiste qui imprègnent encore les mentalité même si l’on s’en défend, le Droit étatique qui se substitue à l’amour dans le respect dû aux personnes.

Le Cardinal Ratzinger a expliqué la crise du droit par la "fin de la métaphysique" qui a conduit au "positivisme juridique qui a surtout pris la forme de la théorie du consensus, aujourd'hui". "Si la raison n'est plus en mesure de trouver le chemin de la métaphysique, il n'y a plus pour l'État que les dénominateurs communs sur les valeurs des citoyens, des convictions qui se reflètent dans le consensus démocratique", si bien que "ce n'est plus la vérité qui crée le consensus mais le consensus qui crée non pas la vérité mais des ordres communs. C'est la majorité qui décide ce qui doit être considéré comme vrai et comme juste.

Ceci signifie que le droit est soumis au jeu des majorités et qu'il dépend de la conscience des valeurs de la société du moment, qui dépend à son tour d'une multitude de facteurs. Concrètement, ceci se manifeste à travers la disparition progressive des bases du droit qui s'inspiraient de la tradition chrétienne. Le mariage et la famille ont toujours moins d'importance que la communauté de l'État et sont remplacées par une multitude de formes de coexistence souvent éphémères et problématiques. La relation entre l'homme et la femme devient conflictuelle ainsi que la relation entre les générations".

L'ordre chrétien du temps se désintègre ; le dimanche disparaît et est remplacé de plus en plus par des formes instables de temps libre ; le sacré n'a presque plus aucun sens pour le droit. Le respect de Dieu et de ce qui pour les autres est sacré n'est plus que très rarement une valeur juridique. A tout cela on oppose la valeur plus importante d'une liberté illimitée de parole et de jugement.

La vie humaine est aussi quelque chose dont on peut disposer ; l'avortement et l'euthanasie ne sont plus exclus de l'ordre juridique. Dans le domaine de l'expérimentation sur les embryons et des transplantations, on constate des formes de manipulation de la vie humaine dans lesquelles l'homme s'arroge non seulement le droit de pouvoir disposer de la vie et de la mort, mais aussi de contrôler son évolution et sa manière d'être. Étant donné que dans les pays modernes la métaphysique et, avec elle, le droit naturel, semblent sur la voie d'une disparition définitive, une transformation du droit est en cours et il est encore difficile de prévoir dans quel sens ira cette transformation. Le concept même de droit n'est plus délimité de manière précise.

Le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a également indiqué d'autres éléments qui menacent le droit, notamment dans l'esprit de l'Utopie exprimée dans la pensée marxiste où le monde présent représenté comme étant mauvais, un monde d'oppression et de manque de liberté, devait être remplacé par un monde meilleur à planifier et à réaliser maintenant. C'est sur la base de ces critères que le terrorisme s'est développé : l'assassinat et la violence se présentaient comme des actions morales car ils étaient au service de la grande révolution, au service de la destruction de notre monde mauvais et au service du grand idéal de la nouvelle société. "Dans ce cas aussi la fin de la métaphysique va de soi. Elle est remplacée non pas par le consensus mais par le modèle idéal du monde futur".

Le cardinal a également critiqué les différentes formes de la théologie de la libération soumises aux mêmes tentations que le marxisme,et les mouvements gnostiques "qui ajoutaient au non à Dieu créateur, un non à la métaphysique, au droit de la créature et au droit naturel".

Il a ensuite déploré l'attitude de tous ceux qui ont "opposé l'Église du Droit à l'Église de l'amour, présentant le droit comme l'opposé de l'amour". Il a également précisé qu'il n'était pas juste de qualifier de fasciste tout ce qui fait référence à la loi et à l'ordre, et a expliqué comment le nazisme avait "piétiné le droit en lui opposant le fameux sentiment populaire". Le Führer lui-même fut ensuite présenté comme la seule source de droit et ainsi l'arbitraire a remplacé le droit". "Le dénigrement du droit n'est jamais et en aucun cas au service de la liberté, mais c'est toujours un instrument de la dictature.

"L'élimination du droit est un mépris de l'homme. Là où il n'y a pas de droit il n'y a pas de liberté"... "L'amour chrétien ne peut jamais devenir la base d'un droit étatique. Il va bien au-delà et il n'est réalisable au moins à l'état embryonnaire, que dans la foi ; mais il ne va pas contre la création et son droit. Il se base bien au contraire sur ce droit. Là où il n'y a pas de droit l'amour aussi perd son environnement vital. La foi chrétienne respecte la nature de l'État, surtout de l'État d'une société pluraliste, mais elle sent aussi sa co-responsabilité pour faire en sorte que les fondements du droit continuent à rester visibles et que l'État ne soit pas soumis uniquement au jeu des courants qui changent".



L'Eglise en Lituanie connaît une nouvelle situation.
Visite "ad limina" des évêques de Lituanie
Vendredi 17 septembre 1999

Lors de la visite quinquennale des évêques de Lituanie à Rome, le Pape a évoqué les problèmes de l'Eglise, après le temps de l'occupation soviétique, devant la modernité actuelle.

... Long fut votre chemin de Croix. Tant de fils et de filles de votre pays ont été appelés à donner leur témoignage au Christ au travers des privations, des incarcérations, des limitations de tout genre, jusqu'au sacrifice de leur vie. Désormais la liberté de professer sa foi est pour votre communauté chrétienne une véritable renaissance. Les symboles traditionnels de la Lituanie brillent d'une lumière nouvelle, le sanctuaire dédié à Notre-Dame de la "Porte de l'Aurore", la "colline des Croix" où ont été plantées les "croix" de votre peuple comme sur la colline de la croix du Christ...

... Dans votre compte-rendu, vous mettez en évidence les années de la propagande athéiste qui ont causé tant de dévastations et dont il n'est pas facile de remédier à leurs effets..

... Mais l'Eglise se trouve désormais dans la nécessité d'avoir une nouvelle créativité. Ce ne sont plus les ravages d'un Etat totalitaire et anti-chrétiens, mals la foi est affrontée à une plus subtile agression, celle des séductions d'un monde sécularisé et hédoniste qui prédominent largement dans les pays économiquement plus évolué. Et cela concerne plus spécialement les nouvelles générations...

... La catéchèse doit aider les personnes à "rencontrer" Jésus-Christ. Cette rencontre ne peut être seulement un froide leçon mais plutôt une force contagieuse d'une vie toute donnée...

... Sur cette base, il faut acquérir toutes les valeurs par un parcours de formation attentif aux différentes situations et aux moments de la vie de chacune des personnes. Cette proposition de la foi doit également être adaptée aux personnes les plus éloignées...

... Une catéchèse qui ne se limite pas à la formation des enfants,mais accompagne chacun jusqu'à sa pleine maturité...

... L'efficacité de cette évangélisation dépend en grande partie de la densité spirituelle des prêtres qui sont les précieux collaborateurs de l'ordre épiscopal...

... Il est indispensable de réaliser au maximum l'équilibre entre les exigences d'une rigoureuse formation spirituelle et théologique etcelle, non moins importante, d'une formation humaine intégrale, ouverte et attentive aux exigences des hommes de notre époque...

... Dans cette perspective, il y a urgence à promouvir la formation des laïcs ainsi qu'à promouvoir une spiritualité du laïcat, qui aident ces laïcs chrétiens à vivre profondément leur vocation à la sainteté. ...La formation d'un laïcat est le vrai secret de la présence significative de l'Eglise dans la société lituanienne."




L'Eglise catholique demande pardon.
Message du Pape lors de l'audience
du mercredi 1 septembre 1999

Devant 8.000 pèlerins qui s'étaient rassemblés dans la salle Paul VI, le Pape a rappelé le devoir de l'Eglise de demander pardon au seuil de l'année jubilaire.

Chers Frères et Sœurs,
Dans la ligne du Concile Vatican II, la célébration du grand Jubilé est pour l'Église une occasion privilégiée de demander pardon pour les fautes "historiques" de ses fils.

Quand ces fautes ont été établies, en tenant compte du contexte de l'époque, l'Église ne craint pas la vérité et elle ressent le devoir de reconnaître le péché de ses membres et d'en demander pardon à Dieu et aux frères. Cette attitude de transparence n'est pas un reniement de ses mérites dans le domaine de la charité, de la culture et de la sainteté, mais une réponse à l'exigence de vérité à laquelle elle ne peut renoncer.

L'approche du Jubilé attire l'attention sur certains péchés présents et passés pour lesquels il faut particulièrement invoquer la miséricorde du Père. Je pense surtout à la douloureuse réalité de la division entre les chrétiens, à l'utilisation de méthodes d'intolérance et même de violence, ou encore au manque de discernement de certains chrétiens face à des situations de violation des droits humains fondamentaux.

L'attitude pénitentielle de l'Église de notre temps est un regard porté sur le passé afin que la reconnaissance de ses fautes lui permette, dans l'avenir, de donner un témoignage plus pur.

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin. Je souhaite que leur séjour à Rome les aide à rendre toujours plus vivante leur foi au Christ. À tous je donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.



Message du Pape aux jeunes
lors de la rencontre européenne de Compostlle.
7 août 1999

Durant la veillée de prière de la rencontre européenne des jeunes pour l’année jubilaire de Saint-Jacques de Compostelle, le samedi 7 août 1999, le Pape Jean-Paul II a adressé un message retransmis en video. En voici quelques extraits significatifs :

" Ne décevez pas le Christ qui, plein d’amour, vous invite à le suivre et vous envoie, comme le fit l’apôtre saint Jacques, jusqu’aux confins de la terre.

(...) L’Eglise vous regarde avec espérance. Vous êtes les générations appelées à transmettre le don de la foi au nouveau millénaire. Prenez dans vos mains le bâtons de pèleri qui est la Parole de Dieu et parcourez les chemins de l’Europe.

(...) N’ayez pas peur d’être des saints ! Ayez le courage et l’humilité de vous présenter devant le monde décidés à être des saints, parce que de la sainteté naît la pleine et vraie liberté. Cette aspiration vous aidera à découvrir l’amour authentique, non contamoné par la permissivité égoiïste et aliénante. Elle vous fera grandi en humanité grâce à votre travail et à vos études. Elle vous ouvrira à la possibilité d’un appel au don total du sacerdoce ou de la vie consacrée. Elle vous transformera d’esclaves du pouvoir, du plaisir et de l’argent en des jeunes libres et maîtres de leur propre vie.

(...) A la Vierge Marie qui, au Portique de Gloire de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle, est représentée dans le geste expressif de son acceptation de la volonté divine, je confie les fruits spirituels de l’Année Jubilaire de Compostelle et de cette rencontre européenne des Jeunes. A elle qui, selon une pieuse tradition, a soutenu l’apostolat de l’apôtre Jacques, je demande et la prie de guider, comme l’étoile du Troisième millénaire, les pas évangélisateurs des nouveaux apôtres du Seigneur dans la construction d’une Europe unie et passionnée de paix."



Jean-Paul II

L'évangélisation des grandes villes.
4 mai 1999

A l'occasion de leur visite "ad limina", le Pape s'est adressé aux évêques de la région d'Ontario. Parmi les thèmes qu'il a privilégiés, celui de l'évangélisation des mégapoles qui se multiplient dans le monde et comptent plus de 10.000.000 d'habitants dans plus d'une centaine sur tous les continents.

Le Saint Père a affronté cette question d'une manière très directe, amplifiant les remarques qu'avait faites Mgr Berthelet, lors du Synode des évêques pour l'Amérique.

... Elles engendrent une "nouvelle solitude", de "nouveaux prolétaires", une "ceinture de misère qui proteste en silence contre le luxe éhonté des centres de consommation et de gaspillage" dans les grandes villes.

... "Pour beaucoup, surtout pour les jeunes, la ville devient une expérience de déracinement, d'anonymat et d'inégalité. Ils finissent par perdre leur identité et le sens de leur dignité humaine. Une situation qui engendre souvent la violence qui caractérise tellement de grandes villes aujourd'hui"

"A l'origine, il y a une protestation nourrie par de profondes désillusions : la ville promet trop et donne très peu à un grand nombre de personnes. Ce sentiment de désillusion est aussi lié à la perte de confiance dans les institutions, politiques, juridiques, dans l'enseignement, mais aussi dans l'Église et la famille".

"Dans un tel monde, un monde avec de si grandes absences, les cieux semblent fermés et Dieu semble très loin. Le monde devient profondément séculier, unidimensionnel, et prend les allures d'une prison, pour beaucoup".

..."Une expérience nouvelle et plus profonde de la communauté dans le Christ, qui est la seule réponse efficace et durable à une culture marquée par le déracinement, l'anonymat et les inégalités".

"Là où cette expérience est fragile, on peut s'attendre à ce que davantage de fidèles se détachent de la religion ou dérivent vers des sectes et vers des groupes pseudo-religieux, qui s'appuient sur leur aliénation et se développent parmi les chrétiens déçus par l'Église pour quelque raison que ce soit".

"On ne peut plus s'attendre à ce que les gens viennent dans nos commu-nautés spontanément; il doit plutôt y avoir une nouvelle impulsion mission-naire dans les villes, avec des hommes et des femmes dévoués, notam-ment des jeunes, qui s'engagent au nom du Christ pour inviter les gens à rejoindre la communauté ecclésiale".

... Que les paroisses s'adaptent aux défis lancés par les grandes villes : De nouvelles méthodes et de nouvelles structures doivent être trouvées pour construire des ponts entre les personnes, de sorte que se réalise réelle-ment cette expérience d'accueil mutuel et de proximité que la fraternité chrétienne requiert".

... Si la paroisse reste "le lieu privilégié pour conduire les fidèles à demeurer en intimité avec le Christ, on peut peut-être trouver un moyen de renouvellement paroissial en considérant la paroisse comme une communauté de communautés pour favoriser cet esprit de fraternité à travers de petites structures."

... " De ce renouveau dépend l'avenir du christianisme, car l'Écriture ne permet pas de douter du fait que l'on ne peut rencontrer le Christ que dans l'expérience de la communauté chrétienne".

Le texte peut être disponible auprès de la Conférence des évêques du Canada : cecc@cccb.ca


 Lettre du Pape aux prêtres pour le Jeudi-Saint
1 avril 1999
... artisans généreux de la civilisation de l'amour...
 
Il me tient beaucoup à cœur que, dans la communion au sein de votre presbyterium, vous vous sentiez unis à toute l'Église, qui vit l'année du Père, une année qui annonce la fin du vingtième siècle et, en même temps, du deuxième millénaire chrétien.
 
Dans cette perspective, comment ne pas rendre grâce à Dieu à la pensée des innombrables prêtres qui, au cours de cette longue période, ont consacré leur existence au service de l'Évangile, allant parfois jusqu'au sacrifice suprême de leur vie? Alors que, dans l'esprit du prochain Jubilé, nous confessons les limites et les manquements des générations chrétiennes passées, et donc aussi des prêtres qui en ont fait partie, nous reconnaissons avec joie que, dans l'inestimable service rendu par l'Église au cheminement de l'humanité, une part importante est due au travail humble et fidèle de nombreux ministres du Christ qui, au cours du millénaire, ont œuvré en artisans généreux de la civilisation de l'amour....
 
Unis spirituellement et rassemblés visiblement dans les églises cathédrales en ce jour particulier, nous rendons grâce à Dieu pour le don du sacerdoce. Nous rendons grâce pour le don de l'Eucharistie, que nous célébrons comme prêtres. La doxologie par laquelle se conclut le Canon revêt une importance fondamentale dans toute célébration eucharistique. Elle exprime, en un certain sens, le couronnement du Mysterium fidei, du noyau central du sacrifice eucharistique, qui se réalise au moment où, par la puissance de l'Esprit Saint, nous opérons la conversion du pain et du vin en Corps et Sang du Christ, comme il le fit lui-même pour la première fois au Cénacle. Quand la grande prière eucharistique parvient à son sommet, c'est précisément à ce moment-là que l'Église, en la personne du ministre ordonné, adresse au Père ces paroles: « Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire ». Sacrificium laudis!...
 
Dans l'Eucharistie, le prêtre s'approche personnellement du mystère inépuisable du Christ et de sa prière au Père. Il peut s'immerger chaque jour dans ce mystère de rédemption et de grâce en célébrant la sainte Messe, qui conserve son sens et sa valeur même lorsque, pour un juste motif, elle est offerte sans la participation du peuple, mais toujours, en définitive, pour le peuple et pour le monde entier. Précisément en raison de ce lien indissoluble avec le sacerdoce du Christ, le prêtre est le maître de la prière, et les fidèles peuvent légitimement lui adresser la même demande que celle que les disciples firent un jour à Jésus: « Apprends-nous à prier ».
 
Pour le texte complet : Salle de presse du Vatican