ÉCOLES THÉOLOGIQUES
Nom donné aux écoles théologiques des premiers siècles où elles étaient souvent auprès des monastères. Les plus grandes, qui étaient d'origine épiscopale, sont Alexandrie*, Antioche*, Édesse*, Nisibe* en particulier. |
ÉGLISE LOCALE
Les Eglises locales sont les cellules vivantes, manifestations visibles, mais partielles, de l'Eglise universelle. On utilise ce terme pour parler, dans l'Église romaine, des communautés chrétiennes associées à un évêque. On évite actuellement le terme "Église nationale" qui n'est pas une véritable réalité "ecclésiale". |
ÉPARCHIE
Dans les Eglises byzantines et orientales, l'éparchie correspond au diocèse de l'Eglise latine |
ÉPICLÈSE
Invocation de l'Esprit-Saint au cours de la prière eucharistique, pour qu'il transforme le pain et le vin en corps et sang du Christ. |
ÉNERGIE
Vitalité et dynamisme d'un être |
ESSENCE
Nature d'un être. Ce qui fait que cet être est ce qu'il est , avec ses caractères constitutifs et invariables. Expression qui s'oppose au terme d'existence.
La théologie de l'Eglise orthodoxe distingue l'essence de Dieu et Ses énergies. Dieu reste bien le Tout-Autre, tout en Se manifestant à nous par Ses énergies, sous forme de grâce déifiante et de lumière divine.
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EXARQUE
Délégué du patriarche à la tête d'une province ressortissant à la juridiction de celui-ci et dont il a la charge. |
EX-CATHEDRA
"du haut de la chaire". Terme utilisé pour le pape de Rome, lorsque, en tant que chef de l'Eglise, il proclame un article de foi
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FILIOQUE
« Il procède du Père et du Fils », en latin "ex Patre Filioque procedit". L'introduction du "Filioque" dans le credo occidental fut proposée par Charlemagne lors du concile d'Aix-la-Chapelle de 809, reprenant une proposition plus ancienne qui avait déjà eu cours dans l'Espagne wisigothique, au concile de Tolède en 589 pour lutter contre l'arianisme qui minimisait la place du Fils au sein de la Trinité. Cet ajout fut retenu malgré l'opposition du pape Léon III à cette démarche du nouvel empereur d'Occident. Il fut inséré définitivement dans le Credo romain en 1014 et la querelle du Filioque s'envenimera au point de constituer une des causes de l'excommunication mutuelle du pape Léon IX et du patriarche Michel Cérulaire de Constantinople en 1054.
Cette modification de la formule du concile oecuménique de Nicée (325) se fit unilatéralement, sans l'avis conciliaire des autres Églises. Les Églises orthodoxes et orientales préchalcédoniennes ont toujours refusé l'adjonction du "Filioque" au Credo, car cette nouvelle formulation reflète deux conceptions différentes du dogme de la Trinité :
Pour les orthodoxes, l'Esprit est issu du Père par le Fils, c'est le Père qui est premier par rapport au Saint-Esprit . Pour l'Église catholique romaine, le "Filioque" exprime la communion consubstantielle entre le Père et le Fils.
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FIRMAN
Mot d'origine persane utilisé surtout chez les Ottomans pour désigner un ordre ou un édit émanant du sultan, ou émis au nom du sultan, après décision prise en conseil impérial.
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GNOSE
Connaissance religieuse et mystiquedes réalités divines de nature religieuse, qui, par une certaine démarche ésotérique, donne aux croyants accès au salut. |
GRÉGORIEN
Chant grégorien attribué au pape Grégoire le Grand (fin du VIème siècle) par l'historiographie carolingienne. En fait il apparaît dans la seconde moitié du VIIIème siècle, dans la région de la Moselle berceau de la puissance franque et notamment après la réforme de l'évêque Chrodegang de Metz. On l'appellait alors "chant messin."
Calendrier grégorien. Introduit le 15 octobre 1582, par le pape Grégoire XIII qui voulait corriger le calendrier julien.
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GUÈZE
Anciene langue éthiopienne, aujourd'hui langue liturgique de l'Eglise d'Ethiopie Téhawedo*. |
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HELLÉNISME
Culture grecque répandue hors de la Grèce antique. La rencontre du christianisme avec l'hellénisme se fit surtout à Antioche et Alexandrie en raison de leurs Écoles théologiques*. |
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HÉRÉSIE
Erreur. Doctrine contraire à la foi de l'Église et condamnée par elle lors des conciles oecuméniques. |
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HYPOSTASE
du grec : " hypostasis" - en latin : "substance", réalité, et, par extension : personne. Dans la théologie grecque, la substance est opposée aux apparences. Ce terme est utilisé dans la théologie trinitaire pour désigner la personne.
Dieu est une unité, union de trois hypostases: le Père, le Fils, le Saint Esprit. Le Christ ayant une nature divine et une nature humaine n’est cependant qu’une seule personne (hypostase) d’où l’expression d’union hypostatique.
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ICÔNE
du grec : "eikona", image - Dans l'Eglise d'Orient, peinture religieuse, Image du Christ, de la Vierge ou d'un saint, proposée à la vénération des fidèles. Au coeur de la prière et de la contemplation, l'icône en sa matérialité exprime l'Incarnation et la présence du Christ vivant. Elle est symbolique de la relation du croyant à Dieu. |
ICONOCLASTE
Destructeur d'icônes - qui en rejette le culte au besoin par la violence. |
INSTRUMENTUM LABORIS
L'instrument de travail de l'assemblée synodale, issu des réponses des Conférences épiscopales et d'autres organismes, de même que de nombreux évêques et autres membres du Peuple de Dieu, il propose, en les incorporant, les questions et les réponses, en continuité avec les "Lineamenta", de façon à offrir un jalon pour un déroulement ordonné et ouvert des travaux du débat synodal, que le pape transmettra en une "Exhortation Apostolique. |
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JACOBITE
Nom donné à l'Église syrienne orthodoxe* hostile au pouvoir byzantin, dont la hiérarchie a été organisée et dynamisée par l'évêque d'Édesse Jacques Baradée (+ 578) après la rupture au concile de Chalcédoine (451) |
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