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Les Eglises-Soeurs en dialogue
Les accords et les déclarations communes
  


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oecuménisme


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L'ensemble des documents envisagés ici ont tous un point commun : ils sont officiels même s'ils peuvent avoir des statut différents : déclarations communes, signées par deux ou plusieurs Eglises, conclusions des commissions mixtes internationales de dialogue, accords fondamentaux, etc ...
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Malte 1972

En 1965-66, fut constitué un collectif chargé d'examiner de quelle façon les contacts entre la Fédération Mondiale Luthérienne et l'Église Catholique romaine pourraient au mieux se continuer et s'intensifier. Ce groupe créa en 1967 une Commission d'Etude de 14 membres chargée de l'examen du thème "Evangile et Eglise". La Commission a produit en 1972 un document commun sous ce titre (document dit aussi : "Rapport de Malte."). A l'intérieur de ce thème assez général un vaste consensus a été obtenu, non seulement sur la compréhension théologique de l'Evangile et de son essence christologique et sotériologique, mais aussi sur quelques points de doctrine apparentés, et jusqu'alors controversés.

Les étapes du dialogue luthéro-catholique

B.E.M. - 1982

Depuis 1927, la Commission" Foi et Constitution" du Conseil oecuménique des Églises s’était penchée sur le baptême, l’eucharistie et le ministère. Après 1967, le travail s’intensifia.

Les catholiques font partie de "Foi et Constitution" depuis 1968. Au début des années 80, vit le jour une publication de la Commission, le BEM (Baptême, Eucharistie, Ministère). D’un commun accord, presque toutes les Églises chrétiennes, par des représentants qualifiés, réformés, orthodoxes, luthériens, anglicans, méthodistes, catholiques, baptistes, etc., alors environ 130 membres et permanents, ont reconnu des éléments communs et la version du BEM.

Le BEM fut un événement neuf dans l’histoire chrétienne, une approche commune des Églises sur des points fondamentaux de leur doctrine et de leur vie. L’approche oecuménique, sous le souffle de l’Esprit, ne peut qu’en bénéficier. Ce texte du BEM fut donc soumis aux Églises respectives des membres de la Commission. Le BEM marque un pas important dans la voie de l’oecuménisme.


Pour plus d'informations


La Concorde de Leuenberg - mars 1973

La Communion ecclésiale de Leuenberg (CEL) est une organisation de presque toutes les Eglises luthériennes, réformées et méthodistes européennes. Son document de base est la "Concorde entre Eglises issues de la Réforme en Europe" (Concorde de Leuenberg) qui fut rédigée en mars 1973 au centre de conférence à Leuenberg près de Bâle (l'image). Son adoption marque la fin de la division ecclésiale de 450 ans entre les Eglises luthériennes et réformées. Entre-temps, en vertu de la compréhension commune de l'Evangile, telle qu'elle est exposée là-dedans, 103 Eglises signataires accordent les unes aux autres une communion de chaire et d'autel. Les Eglises signataires s'accordent les unes les autres une communion de "chaire" (culte et prédication) et d'autel (Sainte Cène). Elles s'engagent à un témoignage et un service communs.

Ce qu'est la "Concorde de Leuenberg".
Le texte intégral de la "Concorde" se trouve sur " infocatho"

Porvoo - octobre 1992

Il s'agit en fait d'une affirmation commune. Elle porte le nom de la ville de Finlande où anglicans et luthériens ont partagé l'Eucharistie une semaine avant la signature de cet accord, le 13 octobre. Cet accord concerne les anglicans de Grande Bretagne et d'Irlande et les luthériens des pays nordiques et baltes. Il porte notamment sur une conception commune de l'épiscopat.

Présentation générale et plan de la déclaration de Porvoo sur" infocatho"
Texte intégral en français

Déclaration christologique - 11 novembre 1994

Le pape Jean Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV, en signant cette déclaration, ont clos les différentes controverses liées à l'hérésie nestorienne.

" Sa Sainteté Jean-Paul II, Evêque de Rome et Pape de l'Eglise catholique, et Sa Sainteté Mar Dinkha IV, Catholicos-Patriarche de l'Église assyrienne de l'Orient, rendent grâce à Dieu qui leur a inspiré cette nouvelle rencontre fraternelle."

" Ils considèrent celle-ci comme une étape fondamentale sur la voie de la pleine communion à restaurer entre leurs deux Églises. En effet, ils peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation."

... " Héritiers et gardiens de la foi reçue des Apôtres, telle que nos Pères communs l'ont formulée dans le Symbole de Nicée, nous confessons un seul Seigneur Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père de toute éternité et qui, lorsque les temps furent accomplis, est descendu du ciel et s'est fait homme pour notre salut. Le Verbe de Dieu, deuxième personne de la Sainte-Trinité, s'est incarné par la puissance du Saint-Esprit en assumant de la Sainte Vierge Marie une chair animée d'une âme raisonnable, qu'il s'est unie indissociablement dès l'instant de sa conception."

... " Notre Seigneur Jésus Christ est donc vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité et parfait dans son humanité, consubstantiel au Père et consubstantiel à nous en tout, hormis le péché. Sa divinité et son humanité sont unies en une personne, sans confusion ni changement, sans division ni séparation. En lui a été préservée la différence des natures de la divinité et de l'humanité, avec toutes leurs propriétés, facultés et opérations. Mais loin de constituer «un autre et un autre», la divinité et l'humanité sont unies dans la personne du même et unique Fils de Dieu et Seigneur Jésus Christ, objet d'une unique adoration."

texte intégral : Secrétariat pour l'Unité des chrétiens

Accord catholique-orthodoxe - 14 octobre 1996

Il s'agit d'un texte d'accord limité à plusieurs patriarches orthodoxes et catholiques du Moyen-Orient et sur des points précis : les mariages mixtes, le catéchisme commun et la première réception de l'Eucharistie.

Le texte intégral de cet accord se trouve sur infocatho
Autres étapes du dialogue catholique-orthodoxe international : Session de Balamand (1993) - Session de Baltimore (2000)

Décret synodal conjoint - 15 août 1997

Ce décret synodal conjoint pour la promotion
de l'unité entre l'Eglise assyrienne de l'Orient et l'Eglise chaldéenne est une déclaration christologique commune qui conduit les deux synodes assyrien et chaldéen à développer le dialogue et la collaboration dans le but de parvenir au rétablissement de la pleine unité ecclésiale.

Le don de l'autorité - - ARCIC 12 mai 1999

Dans ce texte, la Commission internationale anglicane-catholique romaine exprime l'accord sur l'autorité dans l'Eglise auquel elle est parvenue. Cette déclaration commune a été soumise à la réflexion de l'Eglise catholique romaine et de la Communion anglicane pour évaluation.

... " En mars 1966, l’Archevêque de Cantorbéry d’alors, Dr Michael Ramsay, rendit une visite officielle au Pape Paul VI à Rome. Cette rencontre inaugurait une nouvelle ère dans les relations entre la Communion anglicane et l’Église catholique, l’accent étant mis sur la charité chrétienne et sur les efforts sincères en vue d’éliminer les causes de conflit et de rétablir l’unité. La décision fut prise d’établir un dialogue international officiel dont le travail eût pu conduire à l’unité dans la vérité, pour laquelle le Christ a prié.

... " La Commission internationale anglicane-catholique romaine (ARCIC) s’est mise à l’œuvre en 1970. Il s’agit d’un dialogue international dont les membres sont des spécialistes officiellement nommés pour représenter la Communion anglicane et l’Eglise catholique à travers le monde. Au début, trois principaux points de dialogue ont été assignés à l’ARCIC: la doctrine de l’eucharistie: ministère et ordination, et l’autorité dans l’Eglise."

... " Plusieurs Déclarations communes, adoptées au cours du travail de la Commission, ont été réunies et publiées ensemble en 1981 dans un document appelé Rapport final, soumis aux deux Églises pour évaluation et réception. La Communion anglicane a donné sa réponse officielle dans une résolution adoptée en 1988 par la Conférence de Lambeth. L’Eglise catholique a répondu en 1991."

... " Depuis la publication du Rapport final, ARCIC a adopté plusieurs Déclarations communes concernant d’autres sujets importants sur lesquels le Pape Jean-Paul II et l’Archevêque Robert Runcie, lors de leur rencontre à Cantorbéry en 1982, avaient demandé à la Commission d’engager un dialogue. Le don de l’autorité qui est publié aujourd’hui est la quatrième Déclaration de cette seconde phase du travail d’ARCIC."

... " Nous sommes heureux de mettre ce document en circulation dans un lieu qui date de l’époque antérieure à nos divisions. Nous espérons que cette nouvelle Déclaration contribuera à y mettre fin. C’est un document destiné aux chrétiens anglicans et catholiques des nombreux pays où ils vivent côte à côte partout dans le monde.

texte intégral : Secrétariat pour l'Unité des chrétiens


Déclaration conjointe sur la Justification - 31 octobre 1999

Cette déclaration commune sur la doctrine de la Justification et son annexe est comme celle de l'ARCIC remise aux Eglises catholique romaine et luthériennes pour une évaluation et les précisions qui s'en dégagent. A travers cettedéclaration, les Eglises luthériennes et l'Eglise catholique romaine énoncent une compréhensions commune de notre justification par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Christ.

... "Telle est l’intention de la présente Déclaration commune. Elle veut montrer que désormais, sur la base de ce dialogue, les Eglises luthériennes signataires et l’Eglise catholique romaine[9]sont en mesure d’énoncer une compréhension commune de notre justification par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Christ."

... " Cette déclaration ne contient pas tout ce qui est enseigné dans chacune des Eglises à propos de la justification; elle exprime cependant un consensus sur des vérités fondamentales de la doctrine de la justification et montre que des développements qui demeurent différents ne sont plus susceptibles de provoquer des condamnations doctrinales."

... " Notre déclaration n’est pas une présentation nouvelle et autonome qui s’ajouterait aux rapports des dialogues et aux documents précédents ; elle ne veut en rien les remplacer.Elle se réfère, comme le montre l’annexe sur ses sources, à ces textes et à leurs argumentations."

... "Tout comme les dialogues, cette déclaration commune est portée par la conviction que le dépassement des condamnations et des questions jusqu’alors controversées ne signifie pas que les séparations et les condamnations soient prises à la légère ou que le passé de chacune de nos traditions ecclésiales soit désavoué."

... " Elle est cependant portée par la conviction que de nouvelles appréciations adviennent dans l’histoire de nos Eglises et y génèrent des évolutions qui non seulement permettent mais exigent que les questions séparatrices et les condamnations soient vérifiées et réexaminées sous un angle nouveau."


texte intégral : Secrétariat pour l'Unité des chrétiens
Les étapes du dialogue luthéro-catholique

La Charte oecuménique européenne - avril 2001

C'est un document où les présidents du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE) et de la Conférence des Eglises européennes (KEK) ont signé les "Lignes directrices en vue d'une collaboration croissante entre les Eglises en Europe". Ce document est un recommandation adressée à toutes les Eglises chrétiennes et aux conférences épiscopales. Le texte intégral sur trouve sur "infocatho".

Texte de la charte

Reuilly - juillet 2001

La déclaration de Reuilly porte le nom de la Communauté des Diaconesses de Reuilly à Paris, chez lesquelles le dialogue s'est en partie déroulé. Elle concerne seulement les luthériens et réformés français. Cet accord va moins loin que l'accord de Porvoo, parceles luthériens français autant que les réformés ne partagent pas la même conception de l'épiscopat que les luthériens scandinaves. Mais ceci n'empêche pas la reconnaissance mutuelle et l'accueil mutuel à la table eucharistique.

Ce qu'est l'accord exprimé dans cette déclaration.

Orientations pour l'admission à l'Eucharistie
entre l'Eglise chaldéenne et l'Eglise assyrienne d'Orient
- 25 octobre 2001

... " La question principale pour l'Eglise catholique en ce qui concerne l'acceptation de la demande, concernait le problème de la validité de l'Eucharistie célébrée avec l'anaphore de Addai et Mari, l'une des trois anaphores traditionnellement en usage dans l'Eglise assyrienne d'Orient. L'anaphore de Addai et Mari est singulière du fait que, depuis des temps immémoriaux, elle est utilisée sans récit de l'Institution."

... " Sachant que l'Eglise catholique considère les paroles de l'Institution eucharistique comme partie intégrante et donc indispensable de l'anaphore ou prière eucharistique, elle a conduit une étude longue et approfondie à propos de l'anaphore de Addai et Mari d'un point de vue historique, liturgique et théologique, au terme de laquelle, le 17 janvier 2001, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est parvenue à la conclusion que cette anaphore pouvait être considérée comme valide. Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II a approuvé cette décision."

... " La conclusion en question repose sur trois arguments principaux: - En premier lieu, l'anaphore de Addai et Mari est l'une des plus anciennes anaphores, remontant aux prémisses de l'Eglise. Elle a été composée et utilisée avec l'intention claire de célébrer l'Eucharistie dans la pleine continuité de la Dernière Cène et selon l'intention de l'Eglise. Sa validité n'a jamais été mise en cause officiellement, ni en Orient, ni dans l'Occident chrétien.

- En second lieu, l'Eglise catholique reconnaît l'Eglise assyrienne d'Orient comme une authentique Eglise particulière fondée sur la foi orthodoxe et sur la succession apostolique. L'Eglise assyrienne d'Orient a également conservé la plénitude de la foi eucharistique en la présence de notre Seigneur sous les espèces du pain et du vin, ainsi que dans le caractère sacrificiel de l'Eucharistie. C'est pourquoi, dans l'Eglise assyrienne d'Orient, bien que celle-ci ne soit pas en pleine communion avec l'Eglise catholique, se trouvent "de vrais sacrements - principalement, en vertu de la succession apostolique: le sacerdoce et l'Eucharistie" (Unitatis redintegratio, n. 15)."

texte intégral : Secrétariat pour l'Unité des chrétiens

Helsinki - septembre 2001

Il ne s'agit ici d'une déclaration commune ni de la réception d'un dialogue, mais d'une consultation commune destinée à faire le point sur la réception des dialogues entre les Églises orthodoxes et les Églises de la Réformation: "Les champs sont-ils déjà mûres pour la moisson? La réception des dialogues entre nos Églises"/

Texte publié à ce sujet, dans "infocatho".


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