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du 16 au 18 octobre 2008 (semaine 42)
 

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2008-10-18 - Synode des évêques
A QUELQUES JOURS DE LA CLÔTURE DU SYNODE

Il est encore trop tôt pour dresser aujourd'hui un bilan de ce synode qui présente des caractéristiques inattendues par rapport aux précédents : intervention d'un rabbin, intervention du patriarche oecuménique, discrétion du pape dans ses interventions. Nous vous proposons d'en revoir quelques-unes ont marqué le synode et qui portent bien la marque de Benoît XVI.

A
part l'homélie de la messe d'inauguration, Benoît XVI n'est intervenu que discrètement, deux fois, le 6 octobre et le 14 octobre, la première fois sous forme de méditation biblique et la seconde fois sous forme de réflexion sur l'herméneutique de la foi, dans le style même des interventions de ses pairs, les évêques du synode.

Venus de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie, d’Israël, de toute l’Asie, de l’Afrique, de l’Océanie et de l’Europe, les pères synodaux ont commencé par écouter les merveilles que l’Esprit réalisait dans le monde au milieu des persécutions et par exprimer leurs problèmes pastoraux pour annoncer la Parole de Dieu, le Christ, dans le monde entier.

La présence d’un rabbin dans l’assemblée, le premier jour, a rappelé les racines juives du christianisme et plus que le milieu de vie authentique des Écritures où se trouvait le monde juif pluraliste du premier siècle, cette présence soulignait la continuité de la Parole révélée à découvrir et vivre dans sa diversité et son unicité.

La voix des Églises et des communautés ecclésiales s'est fait entendre dans le message que le Conseil oecuménique des Églises adressa aux Pères synodaux.

L’unité encore imparfaite de l’Église a été rappelée par l’intervention du patriarche orthodoxe Bartholomée Ier qui en soulignant le sens de la synodalité de l'Église une et universelle a fait clairement allusion à la réflexion actuelle menée par la commission catholique-orthodoxe dans le sens de la primauté d'un concile fondamentale qui s'est tenu à Sardique (Sofia) lorsque l'Église indivise, en 343, abordait déjà le sens de la primauté de l'évêque de Rome dans la "symphonie" de la synodalité des évêques.

Après ces heures riches de franchise, de clarification, d'approfondissement, l'on en vient aux "propositions" à communiquer au Pape.

Le « Message » du synode des évêques sur la Parole de Dieu sera publié et présenté à la presse le vendredi 24 octobre. Les « Propositions » à communiquer au pape seront présentées vendredi soir et adoptées par vote le samedi après-midi.

Le message comprendra une dizaine de pages : un préambule d'une page, accessible, en particulier pour les jeunes, neuf pages plus denses, et une dernière page devrait intégrer des amendements demandés par l'assemblée samedi dernier.

Les évêques ont en effet entendu une première mouture du message présentée par son rédacteur, Mgr Gianfranco Ravasi, bibliste, président du Conseil pontifical de la culture, et président de la commission pour le Message, le samedi 18 octobre. Mgr Ravasi a rassemblé dans ce message une synthèse des débats du synode en assemblée générale ou dans les carrefours.

Les membres du synode ont eu la lecture des « propositions » à présenter au Pape le mardi 21 octobre. Les 254 propositions formulées avaient été retravaillées par une commission ad hoc pendant 24 h, ce qui a donné le jour, en regroupant une première fois les thèmes à 106 propositions, puis en les regroupant à nouveau, en supprimant les répétitions et similarités, la commission est arrivée à 53 propositions

Elles ont été remises à Benoît XVI, après que le texte ait été soumis à l’examen des groupes linguistiques (ou cercles mineurs) pour la préparation des amendements collectifs aux Propositions, puis le samedi matin 25 octobre au vote des évêques ("placet-non placet").

Après un repas fraternel ce même jour, avec le Pape, la 24ème et dernière "congrégation générale" donnera le résultat des votesdans l'après-midi.

Une messe solennelle de conclusion sera co-célébrée le dimanche 26 octobre en la basilique Saint-Pierre. (source : VIS)

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