Une réponse à une attente : "Communion et témoignage. L’Église catholique au Moyen-Orient"

C’est d’Irak qu’était venue, en janvier 2009, la demande d’un Synode sur l’Église au Proche-Orient, par la voix de Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk, alors en visite ad limina à Rome, avec des évêques chaldéens.

C'est au Liban, en septembre 2012, que Benoît XVI rendra public toute la réflexion pastorale qui s'est réalisée dans les communautés chrétiennes des Églises orientales de pays du Proche-Orient.

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Et Benoît XVI leur a répondu explicitement lors d'une rencontre avec les évêques d'Orient, le 19 septembre 2009 en convoquant une Assemblée spéciale synodale pour les pays du Moyen-Orient.

De septembre 2009 à juin 2010, les diverses instances ecclésiales se sont concertées tant par des rencontres entre patriarcles ou métropolites, que par des sessions où se rejoignaient des religieux, des religieuse et des laïcs. Puis ils ont reçu les thèmes qui résumaient leurs réflexions et dans le "lineamenta", le secrétariat du Synode leur posait les questions qui en ressortaient.

A Chypre, dans une Église symbolique tant par ses origines apostoliques que par la diversité des réalités religieuses : catholiques, orthodoxes, arméniennes, musulmanes, Benoît XVI a remis aux Églises orientales, l'instrumentum laboris l'instrument des réflexions qui, grâce à l'Assemblée synodale, devaient guider l'avenir des communautés chrétiennes.

En réponse, le Synode du 10 au 24 octobre lui a confié 44 propositions en ce sens, et ce sont elles qu'll traduira dans l'Exhortation Apostolique qu'il promulguera en septembre lors de sa venue au Liban.

Ce synode a été préparé notamment par la publication, le 8 décembre 2009, des Lineamenta qui ont présenté le thème du synode, puis le 6 juin 2010 par celle de l'Instrumentum laboris, qui a donné une synthèse des réponses au questionnaire proposé par le premier document. Et c'est en septembre que Benoît XVI, par son Exhortation Apostolique recommandera à l'Église de les mettre en oeuvre.