Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
Les dimanches du temps ordinaire
La vie quotidienne, chemin de notre résurrection

 
Deux traditions - Deux réformes - Rejoindre Dieu par Jésus-Christ chaque jour - Marie et les saints nous accompagnent
LE SENS DE LA DIVINE LITURGIE DU TEMPS ORDINAIRE  
 


On pourrait concevoir l'année liturgique comme un tableau des offices et des fêtes selon un cycle de 365 jours, de novembre à octobre. En somme, l'année liturgique se réduirait à un schéma pratique, à un calendrier. Certes l'année liturgique s'exprime par un calendrier, mais l'identifier simplement avec un calendrier serait une conception inadéquate.

On pourrait dire aussi que l'année liturgique consiste à remettre dans la mémoire des fidèles, selon un certain ordre, les enseignements de l'Evangile et les principaux faits de l'histoire chrétienne. Cela est vrai, mais cette fonction éducatrice, pédagogique, n'épuise pas le sens de l'année liturgique.

Peut-on dire que la liturgie a pour but d'orienter notre prière selon certaines lignes et de lui fournir une expression officielle, objective, et, dans une certaine mesure, artistique? Cela est vrai, mais partiel car la liturgie est autre qu'une simple méthode de prière ou un magnifique poème lyrique, portée par une mélodie harmonieuse.

 


C'est l'autel qui est le centre de toute liturgie. Il exprime le sacrifice et le tombeau du Christ. Il est le lieu de sa résurrection et du mystère de sa Présence réelle parce que le tombeau vide est aussi la table pascale du Jeudi-Saint. "A la fin du repas, il a dit : Faites cela en mémoire de moi."

Ce n'est pas une reconstitution. La liturgie actualise l'événement. Elle le retire de la mémoire du passé, elle nous le rend contemporain, en le faisant "mémorial" et en l'insérant dans la trame quotidienne de nos vies, dans le cheminement "ordinaire" de notre existence.

 
  Dans son mystère, elle nous en offre sa grâce propre, elle en devient le signe efficace. Et nous éprouvons cette efficacité dans la mesure où nous apportons une disposition d'âme correspondante.  
  Selon la pensée des Pères de l'Église, dont la tradition orientale en est l'expression par ses rites, elle est l'actualisation, même imparfaite, de l'union à l'éternelle et Divine Liturgie dont parle l'Apocalypse (ch. 7 et 8).

Aujourd'hui nous disons au seuil de la prière eucharistique :"Saint, Saint, Saint est le Seigneur" comme nous disons au terme de toute prière eucharistique latine ou de l'anaphore antique. "A lui tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles".



Le quotidien de ces journées qui se déroulent dans le temps ordinaire qui est le nôtre est tissé de nos faiblesses, mais aussi de notre bonne volonté, de nos échecs et de nos reprises incessantes.

Si nous ne regardons que cela, notre espérance doit être la plus grande car elle attend tout de la tendresse et de la miséricorde du Dieu. Les lectures de ces dimanches du temps ordinaire nous disent aussi que "les gestes ordinaires" de Dieu sont des gestes d'amour.

"Je ne suis pas digne de Te recevoir." Mais donne-moi ton pain quotidien" , j'en ai besoin chaque jour. !

 
  Un jour, dans notre éternelle participation à la vie divine, nous le dirons et le chanterons avec toute l'humanité bienheureuse et le choeur de tous les anges.


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