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FlashPress - Infocatho
du 4 au 25 octobre 2009
 


LE SYNODE POUR L'AFRIQUE
du 4 au 25 octobre 2009

5 - Les défis religieux actuels
Jean-Paul II a incontestablement marqué le continent africain. Sur les 110 voyages de son pontificat, il en consacra 40 à ce continent où ses visites furent toujours très remarquées.

L’Afrique avait une place à part dans le cœur du Pape. L’histoire retiendra que c’est Jean-Paul II qui a convoqué en 1994 le premier Synode africain de l’Eglise catholique.

Au début de son pontificat en 1978, l’Afrique avait 48 à 50 millions de baptisés et au moment où il nous a quittés, elle en avait à peu près 130 millions.
Dans la perspective du Synode, Benoît XVI a multiplié les mentions concernant les perspectives de ces journées où l'Église d'Afrique se retrouve dans un dialogue inhabituel.
Ces perspectives nous les trouvons dans la lettre qu'il fit parvenir à la rencontre de Bagamoyo en Tanzanie, en juillet 2008.

" Vos réflexions sur les Perspectives Pastorales pour la Nouvelle Evangélisation dans le contexte de la globalisation, et sur les cultures africaines est un vaste domaine d’étude, particulièrement important parce qu’il inclut la double tâche d’évangélisation de la culture et de l’inculturation de l’Evangile.

" C’est là une mission antique et toujours nouvelle ‘qui a son origine dans le mystère même de l’Incarnation, et sa raison, dans la capacité intrinsèque de l’Evangile, de s’enraciner dans chaque culture.

" Que vos délibérations aident l’Eglise en Afrique à trouver des moyens nouveaux et efficaces pour présenter la vérité immuable de l’Evangile, et en particulier les valeurs de la joie pour la vie, pour le respect envers les enfants à naître, pour le rôle important de la famille, et pour le sens profond de communion et de solidarité, présentes dans les cultures africaines (cf. Ecclesia in Africa, n°43)."

Le président du Conseil pontifical, Mgr. Gianfranco Ravasi, commentant ce message, soulignait les défis issus de la mondialisation : " l'oubli du bien commun, les comportements sociaux guidés par des logiques de marché, la destruction de modèles de vie transmis par la famille, l'école et la paroisse ainsi que l'exaltation de l'individualisme."

... " Ce sont les pays les plus pauvres, surtout en Afrique, qui subissent les effets les plus néfastes d'une mondialisation mal comprise, qui donne lieu à la "destruction de valeurs véhiculées par les traditions culturelles ancestrales, la déstabilisation des consciences et le déracinement culturel de générations entières entraînées dans une spirale qui les mène de la pauvreté à la misère".

... " C'est dans ce contexte de sécularisation globale que l'Eglise peut montrer comment faire renaître un humanisme chrétien, en reproposant les grandes valeurs d'une manière nouvelle, à l'aide de la Parole, seule en mesure de féconder les déserts de l'indifférence et de la superficialité."
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